Monstres & Cie.

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Réalisation : Pete Docter.
Scénario : Andrew Stanton et Daniel Gerson.
Production : Darla K. Anderson.
Musique : Randy Newman.
Société de production : Pixar Animation Studios et Walt Disney Pictures.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Première USA : 28 octobre 2001.
Date de sortie USA : 2 novembre 2001 – 19 décembre 2012 (version 3D).
Date de sortie française : 20 mars 2002 – 3 juillet 2013 (version 3D).
Titre original : Monsters, Inc.
Durée : 1h31.
Budget : 115 millions de dollars.
Box-office mondial : 562,8 millions de dollars.
Box-office USA : 255,8 millions de dollars – 34 millions de dollars (version 3D).
Entrées françaises :  3 481 895 entrées.

Résumé.

A Monstropolis, l’énergie provient du cri des enfants. Bob et Sulli sont les meilleurs pour faire peur en traversant les portes de placard, le seul lien entre Monstropolis et le monde des humains. Une nuit, une porte ne sera pas fermée. Bouh, une petite fille toute mignonne qui n’a peur de rien, va alors entrer dans leur univers.

Casting.

Sulli : John Goodman (VF : Jacques Frantz).
Bob : Billy Crystal (VF : Éric Métayer).
Bouh : Mary Gibbs (VF : Lola Krellenstein).
Léon : Steve Buscemi (VF : Dominique Collignon-Maurin).
Waternoose : James Cobur (VF : Richard Darbois).
Célia : Jennifer Tilly (VF : Claire Keim).
Germaine : Bob Peterson (VF : Isabelle Leprince).
Yéti : John Ratzenberger (VF : Henri Guybet).

Affiches.

Images.

Concept art.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

L’idée du film vient d’un repas entre Pete Docter, John Lasseter, Joe Ranft et Andrew Stanton en 1994, en pleine production de Toy Story. Après le concept des jouets qui prennent vie quand les enfants ne sont plus là, Docter a voulu rester dans ce domaine avec les monstres. En 1996, le film entre en phase de développement et a pour nom Hidden City (La ville cachée). Le 4 Février 1997, l’histoire est prête et est présentée à Disney. L’histoire est un peu retravaillée pour une nouvelle version le 30 Mai 1997.

Le titre final du film provient de Joe Grant, un animateur vétéran des studios Disney, qui propose le titre Monsters, Inc..

L’idée de base du film était un trentenaire qui retrouvait un livre où il avait dessiné des monstres quand il était enfant et qui revenaient à la vie une fois adulte. En combattant chacune de ses craintes le monstre disparaissait. Docter modifia cette idée en une rencontre entre un monstre et un enfant. Le monstre Johnson venait de naître et devait être seul à ce moment là.

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L’histoire ne cessa d’être modifiée. L’enfant change de sexe, d’âge et de nationalité. L’équipe se décide sur une petite fille de 7 ans, Mary, qui n’a peur de rien suite aux embêtements de ses quatre frères plus âgés. De l’autre côté, Johnson a peur de perdre son emploi à l’usine et doit faire face aux compétences de Ned, un monstre talentueux. Il travaille sur plusieurs postes afin de devenir la meilleure Terreur. Dans les premières esquisses, Johnson avait des tentacules aux pieds mais cela posa problème pour l’animation. L’âge de la jeune fille fut aussi réduite à trois ans. Johnson change de nom et devient Sulli. Il devait également porté des lunettes mais l’idée fut rejetée.

Dans les autres versions des scénarios, Bob était l’assistant de Léon ; Sulli, alors appelé Barrymore était l’assistant de Léon ; George Sanderson était un personnage principal qui n’avait peur de rien jusqu’à tomber sur une petite fille sans peur.

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Le 6 Avril 1998, suite à un brainstorming, il est décidé de créer un second personnage principal afin de donner la réplique aux préoccupations de Sulli. Ricky Nierva dessine alors un monstre à un seul oeil. Pete Docter le prénomme Mike (Bob en version française). Mike était prévu pour être sans bras mais l’équipe lui en rajouta afin de faire plus d’interactions.

En Novembre 2000, Pixar déménage et s’installe à Emeryville. C’est le premier film a être conçu dans les nouveaux studios.

La difficulté majeure du film fut la fourrure de Sulli. Les artistes conçurent le logiciel Fizt afin d’animer les 2 320 413 poils du monstre. Ce logiciel servit également pour le mouvement des vêtements. Quand Sulli est à l’écran, chaque image nécessita une douzaine d’heures de rendu.

A cause du jeune âge de l’actrice, Mary Gibbs ne pouvait être dans un studio d’enregistrement pour ses répliques. L’équipe l’équipa donc d’un micro et la laissèrent vaquer. Ils enregistrèrent ainsi les sons dont ils avaient besoin pour le film.

Lorsque Sulli et Bob sont dans la rue et qu’ils croisent un dinosaure, Pixar avait envisagé de lui faire émettre le rugissement de Godzilla. Ils demandèrent la permission aux studios qui gèrent les droits mais ceux-ci refusèrent de leur donner.

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Il existe un court-métrage de Monstres & Cie : La nouvelle voiture de Bob. C’était censé être une scène du film mais elle fut supprimée.

Jennifer Tilly, qui prête sa voix à Célia, est marié à Sam Simon, l’un des créateurs de la série Les Simpson. Elle a un jour lu un scénario par un des réalisateurs de la série. Ce réalisateur n’était autre que Brad Bird et le scénario était ce qui allait devenir Les Indestructibles.

Bill Murray fut envisagé de prêter sa voix pour Sulli.

Le code 23-19 utilisé par la CDA correspond aux lettres de l’alphabet qui donne WS : pour White Sock (Chaussette Blanche), le premier objet des humains détruits par la CDA.

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La sortie de Monstres & Cie a presque été retardée par un procès de Lori Madrid contre Pixar, Disney, et Les Livres de Chroniques. Ils ont été accusés d’avoir volé son histoire There’s a Boy in My Closet qu’elle avait envoyé en 1999 à de nombreux éditeurs, y compris Les Livres de Chroniques. Le procès a fini par être rejeté le 26 Juin 2002. Il y eut un autre procès où Stanley Mouse a déclaré que les personnages de Bob et Sulli ont été copiés sur des dessins qu’il avait essayé de vendre à Hollywood en 1998, mais cette histoire prit fin quelques mois plus tard.

Lors de sa sortie aux Etats-Unis en 2001, la première bande-annonce de Star Wars : Episode II – L’attaque des clones était diffusée avant Monstres & Cie. De nombreux fans de Star Wars ont payé une séance juste pour voir la voir et sont sortis tout de suite après.

Le 19 Décembre 2012, le film ressort à nouveau au cinéma et s’intitule Monstres & Cie 3D. Le film est converti en relief.

Notre critique de Monstres & Cie.

Pixar prend une de nos peurs d’enfant pour en faire un film : le monstre du placard. Avec Monstres & Cie, rare seront les enfants à toujours avoir peur de ces monstres.

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Faire tout le film du point de vue des monstres est une réussite. On découvre leurs raisons de nous faire peur, leur mode de fonctionnement, leur vie en dehors du travail… Le seul humain que l’on voit est la petite Bouh qui est celle qui fait peur aux monstres. Cette petite fille est l’un des personnages les plus mignons de Pixar. On s’attache beaucoup à elle et on reconnait tous une enfant en bas âge à travers ses attitudes, ses réactions… Pixar a maîtrisé ce personnage à la perfection.


Les monstres sont vraiment la preuve d’une grande créativité des pixariens. Tous différents, et qui ne sont effrayants que d’apparence car derrière cette façade se cache des personnages amusants et affectueux.

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Monstres & Cie est à la fois une comédie grâce à Bob et un film sentimental avec la relation entre Sulli et Bouh (la dernière scène étant très émouvante). Pixar fait une nouvelle prouesse technique pour l’époque avec le pelage de Sulli qui a l’air si douce au toucher qu’on a envie de passer nos doigts dedans.

La note de Fabien


Des personnages attachants dans une histoire amusante et attendrissante.Monstres & Cie.